LITTLE OTIKTiré d'un conte de Frantisek Hrubin paru dans les années 50, Otesanek est le quatrième long métrage de Jan Svankmajer, après Alice (1986) tiré de l'oeuvre de Lewis Carroll, Faust (1991) et Les conspirateurs du plaisir (1996). Sans compter ses nombreux courts et moyens métrages.
Le couple Horak est un couple tout ce qu'il y a de plus banal. Le plus grand malheur est que le mari et la femme sont tous les deux stériles et ne peuvent donc pas avoir d'enfant. Ce désir tourne à l'obsession. M. Horak ne cesse de voir des enfants partout et Jan Svankmajer laisse libre cours à son humour et à son ironie féroce pour traduire cette obsession. Par exemple, cette scène drôle et terrible où sur le marché de la ville que [img][img]M. Horak voit un commerçant pécher des bébés avec une épuisette dans un bac d'eau pour l'emballer dans du papier journal comme on emballerait de vulgaires poireaux. Puis en voiture, quand s'arrêtant à un feu rouge, toute une ribambelle d'enfants, de femmes enceintes ou poussant des poussettes traversent le passage piétons. Et superbe gag surréaliste, M. Horak écarquille les yeux en voyant passer l'instant d'après une vieille femme... bossue.
Mais le jour où M. Horak va acheter une maison à la campagne, tout va basculer. En béchant son jardin, il va déterrer la racine d'un arbre qui ressemble étrangement à un bébé. Peut-être par jeu, ou par insouciance, il va l'offrir à sa femme qui, tout de suite, va se mettre à le langer, lui mettre du talq, à l'habiller comme s'il s'agissait d'un véritable enfant. Exaspéré, M. Horak réagit d'abord violemment puis se laisse contaminer par son désir d'enfant. De retour à la ville, sa femme va faire croire à ses voisins de palier qu'elle est enceinte.
Jan Svankmajer joue à ce moment admirablement du vrai et du faux. Car le couple est tout à fait conscient de sa propre supercherie tout en y croyant en même temps, à croire que le fantasme a vampirisé tout principe de réalité. Cela est évident quand la femme a conçu, pour similer sa grossesse et les neuf mois de gestation du foetus, neuf coussins de différentes tailles (numérotés de 1 à 9). Et bien sûr, préssée d'accoucher, au huitième mois, Mde Huback simule décide d'accoucher. Et devant les voisins, l'emmène accoucher... dans la maison de campagne évidemment. Et dans celle-ci, Mde Huback retire son coussin et prend la racine d'arbre dans ses bras ! a ce moment, on est en plein délire.
La vieille racine est devenue vivante, un nommé Otik avec un trou au milieu du visage
Très rapidement, Otik devient un bébé à l'appétit vorace et insatiable , ne se contentant plus d'un ou deux simples biberons. Jusqu'au jour où le couple Horak constate avec stupeur que Otik a mangé leur chat (noir bien sûr). Sa carcasse encore ensanglantée traîne sur le sol. Le couple est obligé de faire des courses de plus en plus gigantesques. Grandissant de plus en plus, devenu une espèce d'ogre, Otik a donc un goût prononcé pour la chair humaine, bref un bébé anthropophagie. Et bientôt, c'est le facteur puis une assistante sociale qui vont faire les frais de son appétit.
(source :
http://yrol.free.fr/CINEMA/SVANKMAJER/films/otesanek.htm )
voila avec un ptich pareille moi je dit banco !!!!
deux sequences du film on trainé sur youtube il y a quelques mois mais on dirais bien qu elle ont disparue (dommage on y voyais le bebe qui avait attend une belle taille et c etait asser glauque),
je n ai trouver qu un montage video fait par un fan (attention ce fourbe a glisse des images de the cell et a mit du aphex twin comme musique)
https://www.youtube.com/watch?v=H6bUXjAe_QQ